« Qu’il s’agisse d’Estrosi ou de Robinet, il va falloir en faire des exemples en les punissant de ne pas nous avoir soutenus. » C’est un Gérald Darmanin décidé à en découdre qui s’est exprimé lors du bureau exécutif d’En Marche lundi soir.
Arnaud Robinet, Maire de Reims, Jean-Luc Moudec, Maire de Toulouse, et Christian Estrosi, pourtant considérés comme Macron-compatibles avaient choisi de soutenir Bellamy en raison de sondages qui le plaçaient au-dessus de 13%. Du coup, les cartes sont rebattues dans ces villes, dans la perspective des élections municipales.
Macron veut bien oublier l’épisode des européennes à condition qu’ils annoncent « vite » et avant l’été leur choix de se lancer dans la bataille des municipales avec LREM. Sinon, il y aura des listes macronistes face à eux.
Une bienveillance macroniste à mettre en regard avec les résultats de dimanche soir : sur 42 villes de plus de 100 000 habitants, 33 ont placé LREM en tête.
Du coup, le locataire de l’Elysée s’enflamme.